“…En Afrique, c’est la danse qui est au commencement de toutes choses. Si le verbe l’a suivie, ce n’est pas le verbe parler, mais le verbe chanter, rythmer. Danser, chanter, porter des masques, constitue l’art total, un rituel pour entrer en relation avec l’indicible et créer le visible…” Ces mots de LEOPOLD SEDAR SENGHOR, reprennent parfaitement l’âme de la danse africaine.
Caractérisées par de vigoureux ou ondoyants frémissements des corps, elle s’inspire des étapes de la vie et des activités quotidiennes. La danse africaine est un “sport” idéal pour se défouler. En effet, et à l’image de la diversité de son continent, il existe de nombreuses variantes de la danse africaine (Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Sénégal, Afrique du Sud, pays du Maghreb arabe…).
En effet, et selon les pays d’origine, les danses africaines se caractérisent par une gestuelle, un rythme et des instruments de musique totalement différents, pour exprimer des sensations et des choses aussi essentielles que le sens de la vie, la survie, les dieux, l’émancipation etc. De ce fait, la danse est considérée comme l’un des éléments essentiels dans la compréhension du patrimoine culturel Africain. Elle est l’expression vivante de sa philosophie et la mémoire de son évolution. Elle également essentielle pour le bien être du tous le corps, du pieds jusqu’à la tête.
Le + bien-être et forme de la danse africaine
En danse africaine, les genoux sont fléchis, le dos en avant, les positions très pliées, surtout pour les filles, les sauts et acrobaties étant plus masculins. La pose du pied au sol – caractéristique – se fait légère ou lourde, rapide ou lente et traînante, le plus souvent le pied à plat. ” On frappe des mains dans la terre “, entend-on dire des profs. La chorégraphie étant le plus souvent répétée, au rythme des percus, de plus en plus vite, jusqu’à ce que l’énergie vienne vraiment du sol. Pas de doute, vous voilà en transe.
Un indéniable cocktail vitalité, mêlant technique et liberté pour exprimer émotions et joie de vivre. ” Cette danse a la vertu de porter et régénérer chacun tout en lui apprenant quelque chose, et dans la joie ! “, explique Georges Momboye, professeur de danse et créateur du centre du même nom. Du côté de la forme, la danse africaine est une activité sportive complète. Dos, sternum, bassin, torse… tout travaille. On apprend à ” poser ” le pied au sol, à se lâcher dans les articulations (genou, cheville, hanche). La pratique régulière amène souplesse, force musculaire… et souffle. Du coup pratiquer la danse africaine, bien qu’il soit accessible à toutes et à tous, tous les âges confondus, nécessite un avis favorable de votre médecin. Nous parlons ici des personnes qui ont des antécédents cardiaques notamment.