Un besoin irrépressible obsessionnel de pratiquer une activité physique intensive et régulière pour obtenir une gratification immédiate. C’est la sécrétion des hormones comme l’endorphine et la dopamine qui sont des neuromédiateurs qui inondent le cerveau et qui donnent au sportif la sensation d’un bien être intense.
Mais quel mal y-a-t-il à faire du sport et à en jouir ?
La bigorexie est une addiction du culturisme ou tout autre activité sportive pratiquée de façon excessive. Au début, elle était destinée aux culturistes qui voulaient toujours prendre plus de masse musculaire. Mais de plus en plus, elle a touché tous les domaines sportifs.
Cette addiction a été prononcée comme une maladie par l’OMS en Septembre 2011. En effet, c’est une maladie sournoise qui coupe de tout : Famille amis et avenir professionnel. Au début, elle a tout attrait à la bonne santé, mais ce n’est qu’une fausse première impression.
On est bien d’accord qu’on est dans une indépendance du sport. Et pour libérer l’endorphine, l’activité doit être augmentée de jours en jours. D’où le fosset qui se creuse encore plus entre le cercle familial et amical.
Les quantités de sport nécessaires pour ressentir cet état de plaisir va être augmenter indéfiniment. Ce qui peut causer en plus de l’isolement à certains problèmes de santé. Avoir un corps parfait devient parfois une addiction, que ce soit par le sport ou par la chirurgie esthétique.
Grâce au tourisme médical, et les faibles couts proposés par les agences, on est facilement tentée par une chirurgie esthetique tunisie ou une greffe cheveux en Turquie ou ailleurs.
Faire du sport à en souffrir
Bien qu’il n’y a aucune substance ingérée, la bigorexie a les mêmes effets et les mêmes conséquences néfastes qu’une autre addiction. On passe de plus en plus de temps à faire du sport, on arrive même à sauter des repas et des réunions de famille et des événements importants dans sa vie.
Cela devient une nécessite : « on ne peut plus faire sans ».
Conséquences de la bigorexie
Le sport à outrance peut diminuer l’espérance de vie et même altérer les capacités physiques et isoler la personne complètement et détruire les liens sociaux qu’elle peut avoir.
Si par malheur un bigorexique est sujet à une blessure grave qui l’empêche d’avoir sa dose régulière de pratique de sport, il sera tel un drogué pendant la période de sevrage identique à celle pour une addiction de drogue.
Dans un grand nombre de cas, la bigorexie est couplée à une anorexie. Donc la personne sera sous-alimentée et son corps ne pourra pas supporter cet intense entrainement. L’anorexie sera aggravée par la performance physique. Elle sera en danger physique à cause des problèmes métaboliques ; la déshydratation, des hypokaliémies des hyponatrémies. Malheureusement, la personne pourra en mourir.
Les principaux symptômes
Une concentration de sodium dans le sang, des nausées de terribles insomnies et une perte de poids.
Comment en guérir ?
Il suffit de consulter. En parlant à un spécialiste, on s’aperçoit que le plaisir du sport est indéniable, on arrive à évacuer le stress et ses problèmes pendant ses courses interminables, mais juste pendant un instant. Mais c’est très éphémère.
Parfois, une blessure peut être salvatrice à partir du moment qu’elle pousse la personne à dire stop. Certains s’effondrent, d’autres trouvent la force de rebondir.
La solution est d’en parler et de veiller à partager son histoire et sa passion.