Si les verrues génitales sont considérées comme des infections issues des relations à risques, organiser par moment des campagnes de dépistage peut beaucoup contribuer à évaluer l’ampleur de ce dont il s’agit. Outre ce facteur, l’on saura précisément à quelle verrue l’on est confronté et comment y faire face. En effet, les verrues peuvent toutefois se ressembler, mais se distinguent les unes des autres. Il existe donc une distinction qui permet d’avoir trois types de verrues ou de condylomes au rang desquels les condylomes acuminés, les condylomes papuleux et les condylomes plans.
Les condylomes acuminés
Pour bien comprendre la distinction des différents types de condylomes, il faut se mettre à l’idée que ces infections sont généralement perceptibles à l’œil nu. C’est d’ailleurs cette visibilité à l’œil nu qui permet de noter la particularité de ces verrues désignées la plupart du temps par le terme « crête de coq » grâce à leur apparition sur le pénis, avec une allure de petits grains de riz ou de chou-fleur de petite taille. Encore appelés végétations vénériennes, les condylomes acuminés sont des verrues de petite taille, mais de couleurs blanches ou rosées que l’on retrouve généralement sur la vulve et le pénis.
Les condylomes papuleux
Les types de verrue qualifiés de papuleux ont tout pour ressembler aux verrues planes même s’il ne s’agit pas en réalité des mêmes infections. Ils apparaissent aussi sous une forme particulière avec des masses beaucoup plus accrues de couleur rose ou tendant vers la couleur brune discrète. Cette dernière forme de verrue est connue sous le nom de papulose bowenoide et peut être complètement détruite ou guérie à partir d’un traitement chimique faisant intervenir l’utilisation d’une crème, acide ou tout autre produit ou mieux encore à partir d’un traitement chirurgical.
Les verrues génitales planes
Les condylomes plans sont le troisième type de verrue faisant ravage au sein de la population adulte active. La particularité de ce type de verrue est qu’elle est très difficile à percevoir à l’œil nu. Cette caractéristique fait bien entendu de lui une exception à la règle. Il faut surtout retenir que ce type de verrue est bien connu pour sa capacité à se répandre très rapidement et quand ils apparaissent au niveau du col de l’utérus, l’on peut craindre le cancer du col de l’utérus. De plus, le risque que cela entraine le cancer est très élevé si les verrues sont causées par le papillomavirus humain 16 et 18.
